En ce week-end, grand ménage d’avant rentrée. La blonde se lance de manière décidée dans le rangement du cabanon du jardin. Il faut vous dire que c’est un véritable fourbi, où ce sont accumulés au fils des années, des bric à bras, allant de la cuisinière au cas où la plus grande en a besoin, les machins que l’on ne se sert qu’une fois l’an au temps des fêtes ou les cadavres de vélos victimes de jeunes main inexpérimentées de sérials killers à tendances mécaniques, mains plus doués pour démonter que remonter sans avoir plus de pièce qu’au début de l’opération… bref l’honnête foutoire du bon grenier de nos grands-parents.
Personnellement, j’ai botté en touche pour une séance cuisine pour le repas du soir. Lorsque tel la pauvre princesse, ma femme appelle son homme pour résoudre un problème multiséculaire. On a beau militer pour l’égalité des sexes ou la parité homme femme, il y a des situations du plus profond de soi, les peurs ancestrales surgissent. Oui ma femme a peur des souris. Si y bien un truc que les souri aiment bien, ce sont des vieux tapis enroulés sur eux même et stockés négligemment contre le mur. C’est le genre d’endroit ou l’on peut vivre ça vis de souris, loin des hommes et du froid Canadien.
Mais voila, rien en ce bas monde, n’est eternel, c’est donc non sans surprise que le doux foyer qu’un rongeur élit domicile, fut détruit par le changement d’orientation du tapis et de l’horizontal au vertical. La gravitation universelle ne souffre pas l’exception; que l’on soit souriceau ou pachyderme, monsieur Jean De la fontaine aurait moralisé ainsi faute de parachute, on s’écrase.
Je ne puis dire qui de la blonde ou du souriceau fut le plus apeuré. La dame armé de l’aspirateur ou du rongeur recherchant quelques lieux surs dans d’infime recoins de l’atelier. Le combat est rude et ce clos par l’aspiration pur et simple de l’animal. ¸
La victoire ne calme pas ma femme, celle-ci craignant que par que la souris ne ressort par l’embout refuse d’arrêter l’aspirateur et me somme de vider le vacuum, souris comprise.
Ce que je fais héroïquement sur les champs, y a des moments dans la vie ou il faut montrer C’est qui l’homme… et empêcher le rongeur de la poubelle de prendre la fuite.